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Channel: Alexandre – UN AUTRE REGARD – CACB
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J’ai besoin d’argent : puis-je piocher dans mon assurance-vie… et devrai-je payer des frais ?

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L’assurance-vie fait partie des produits d’épargne complètements liquides, ce qui signifie que vous pouvez l’utiliser à tout moment, par exemple en cas d’imprévu ou pour financer un projet.

Mais effectivement, selon les cas et les contrats, un retrait partiel ou total (appelé “rachat”) sur votre contrat d’assurance vie peut vous obliger un payer un peu d’impôt.

Faisons le point sur le sujet dans la suite de cet article !

Avant 8 ans de détention, vos gains seront soumis à l’impôt

Si vous décidez de retirer de l’argent sur un contrat d’assurance-vie que vous détenez depuis moins de 8 ans, les gains réalisés par l’épargne placée sur ce contrat seront soumis à l’impôt. Ces gains peuvent être assujettis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, donc avec un impôt dépendant de votre tranche marginale d’imposition, mais il est souvent préférable d’opter pour le prélèvement libératoire forfaitaire, dégressif selon la durée courue depuis l’ouverture de votre contrat.

Au-delà de 8 ans, vous bénéficierez d’un abattement annuel de 4 600 €uros pour une personne seule et de 9 200 €uros pour un couple marié ou pacsé soumis à une imposition commune. Attention, ces abattements s’appliquent tous contrats d’assurance vie et de capitalisation confondus : vous avez donc intérêt à donner à votre conseiller une vision globale de votre patrimoine, ce qui lui permettra d’identifier le ou les contrats d’assurance-vie sur lesquels il est plus intéressant pour vous d’effectuer un retrait.

 

Epargnez sur vos contrats les plus récents… mais opérez des rachats sur vos contrats les plus anciens

Pour capitaliser, il est souvent recommandé d’épargner sur les contrats les plus récents. L’assiette fiscale en cas de rachat est certes plus petite mais la fiscalité y est supérieure.

À l’inverse et sauf exception (ex : cas de certains contrats d’assurance-vie anciens bénéficiant d’avantages spécifiques en matière de transmission), il est souvent préférable d’opérer des rachats sur les contrats d’assurance-vie les plus anciens.

 

Une solution alternative moins connue que le rachat : l’avance

Enfin, sachez que vous disposez d’une alternative au rachat : l’avance. De quoi s’agit-il ?

Eh bien, votre assureur vous consent un prêt (rémunéré sous forme d’intérêt) gagé sur votre contrat, d’un montant compris entre 60% et 70% de la valeur de votre contrat au moment de l’avance. La somme obtenue n’est pas imposable et il n’est pas nécessaire de constituer un dossier de demande de crédit, de souscrire une assurance emprunteur ou d’apporter la preuve de votre solvabilité. Et puisque l’épargne n’est pas sortie, elle continue de générer des plus-values, ce qui compense le coût de votre crédit.

 

Cet article vous a intéressé(e) et vous souhaitez en savoir plus ?

Vous l’aurez compris : parce qu’il connaît sur le bout des doigts les spécificités de chaque contrat d’assurance-vie, votre conseiller peut vous aider à mettre en place une stratégie patrimoniale cohérente, conforme à votre situation et à vos objectifs spécifiques.

N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour en parler !


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